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Le Saintier

Prix des libraires
  • Presses de la Cité

  • Paru le : 04/10/2012
L'histoire merveilleuse d'une famille de fondeurs de cloches auvergnats qui, au XVIIIe siècle, allèrent exercer leur art jusqu'à Moscou. « Ainsi... > Lire la suite
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L'histoire merveilleuse d'une famille de fondeurs de cloches auvergnats qui, au XVIIIe siècle, allèrent exercer leur art jusqu'à Moscou. « Ainsi naquit Ermeline, après un mois de gestation et de travail. En présence de toute sa famille, de tous ses ouvriers, Philistin ordonna qu'elle fût soulevée par le palan jusqu'à la hauteur de son visage. Il saisit alors à deux mains le battant et le jeta contre le bronze.
La cloche produisit un son magnifique, un mi profond qui remplit toute la sainterie, entouré d'un essaim de notes secondaires, les harmoniques, comme les abeilles entourent leur reine. Pierre souffla dans la syringe qu'il avait apportée et contrôla la justesse du timbre. Tout le monde après lui, hommes, femmes, enfants, voulut faire sonner Ermeline et répéter le mi profond. Déjà l'on sentait autour d'elle voleter les anges émerveillés.
» Les fondeurs de cloches - ou saintiers - exerçaient jadis une profession itinérante, puisqu'ils la pratiquaient le plus souvent au pied même du clocher auquel ils devaient fournir « la voix de bronze qui appelle les anges ». Voici l'histoire romancée d'une dynastie de saintiers-agriculteurs établie à Viverols qui fondit des cloches pendant trois siècles et demi pour l'Auvergne, le Velay, le Vivarais, le Forez, le Lyonnais, le Dauphiné, le Poitou, la Bourgogne.
C'est plus spécialement celle de Pardoux Mosnier dont le chef-d'ouvre fut au XVIIIe siècle sur l'invitation de Pierre le Grand, la fusion à Moscou de Czar Kolokol, l'Impératrice des Cloches, qui se trouve aujourd'hui encore, en exposition sur un socle dans la cour du Kremlin. La plus grosse qui soit au monde avec ses deux cent dix-huit tonnes ! Pourquoi cette dynastie cessa-t-elle soudainement son activité en 1738 ? On le découvrira dans ce récit plein d'action, de voyages, de prouesses et d'amours.

Fiche technique

  • Caractéristiques du format ePub
    • Pages : 263
    • Taille : 2 200 Ko
    • Protection num. : Contenu protégé

À propos de l'auteur

Biographie de Jean Anglade

Fils d'une servante et d'un ouvrier maçon, Jean Anglade est né en 1915 à Thiers, "au pays des couteaux". Un an plus tard, son père est tué sur le front de la Somme. Sa mère se remarie en 1920 avec un charretier - ce qui amène le jeune Jean "à pousser à la roue souvent, quand le charretier s'embourbe". Après des études au cours complémentaire (le collège des pauvres), Anglade entre à l'école normale d'instituteurs de Clermont-Ferrand.
"Maître d'école à la ville puis aux champs", il poursuit en même temps, de façon autodidacte, ses études pour devenir bientôt professeur de lettres puis agrégé d'italien. En 1952 paraît son premier roman, Le Chien du Seigneur - histoire d'un prêtre-ouvrier qui exerce son ministère dans une usine de caoutchouc. Un sujet sulfureux pour l'époque, comme le dit lui-même l'auteur. Le premier "roman auvergnat", Une pomme oubliée, sort en 1969 ; il sera adapté par Jean-Paul Carrère et Jean Cosmos pour la télévision.
Digne héritier de l"'honnête homme" vanté par les Lumières, Anglade publie donc au total, en près d'un demi-siècle, 80 ouvrages. Des romans, mais aussi des biographies (Pascal l'insoumis, Les Montgolfier...), des livres d'histoire (La Vie quotidienne des immigrés en France, La Vie quotidienne contemporaine en Italie...), des essais, des albums, des livres d'humour (il reçoit le prix de l'Humour noir), des recueils de poésie, des pièces de théâtre, des traductions (Le Prince de Machiavel, Le Décaméron de Boccace)...
Jean Anglade - Le Saintier.
Le Saintier
12,99 €
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