Les crises se succèdent. Elles détruisent les organisations qui faisaient la fierté des pays libéraux lors des trente glorieuses : l'Éducation nationale,... > Lire la suite
Les crises se succèdent. Elles détruisent les organisations qui faisaient la fierté des pays libéraux lors des trente glorieuses : l'Éducation nationale, la santé et la libre circulation des hommes et des marchandises. Elles étaient perçues comme les mamelles garantes de l'abondance de biens de consommation pour un nombre toujours croissant d'individus. La progression des consciences dans l'échelle des savoirs et l'accès à la consommation de masse promettaient le bonheur et la paix : chacun devait pouvoir progresser, chacun devait pouvoir améliorer son niveau de vie sans avoir besoin de préempter les richesses de ses voisins. Cette machinerie mise en place par les démocraties libérales paraît déréglée. Pire, elle échappe de plus en plus à ses mandants, uniformisant irrésistiblement les vies des citoyens et rendant de plus en plus invivable l'environnement.
La décroissance serait inéluctable. L'Homme peut-il reprendre en main son destin afin d'échapper à cette fatalité ?