Ce volume interroge la notion de « récit minimal », aussi bien dans ses limites qualitatives que quantitatives. Qu'est ce qu'un récit a minima ? Peut-on... > Lire la suite
Ce volume interroge la notion de « récit minimal », aussi bien dans ses limites qualitatives que quantitatives. Qu'est ce qu'un récit a minima ? Peut-on déterminer un contenu minimal de la narrativité : au moins une action, un événement ? Quel statut donner aux récits à l'événementialité incomplète, aux récits où « il ne se passe rien », aux récits où les actions apparaissent sans intentionalité ? Est-il possible de représenter le non-événement ? Quelles différences entre récit minimal, récit minimaliste et écriture blanche ? L'originalité de ce recueil d'essais réside dans son ouverture à plusieurs supports narratifs : aux études narratologiques et littéraires, sur des auteurs tels que Régnier, Ramuz, Larbaud, Quignard, Michon, Macé ou Chevillard, s'ajoutent des analyses sur la présence du récit minimal dans la poésie et le théâtre, ainsi que dans la bande dessinée, le cinéma, les récits de presse et la publicité.