Pour évangéliser, il faut aimer ceux auxquels on s'adresse. Qui dit aimer, dit se dévouer en totalité, donc s'engager à fond, aussi bien matériellement... > Lire la suite
Pour évangéliser, il faut aimer ceux auxquels on s'adresse. Qui dit aimer, dit se dévouer en totalité, donc s'engager à fond, aussi bien matériellement que moralement. On sait avec quelle ferveur l'élite intellectuelle des Chrétiens de France suit l'expérience des prêtres-ouvriers. De longues controverses entre les prélats les plus éminents, ont fait apparaître l'intérêt que suscite cette question. Comment toucher les masses laborieuses, qui échappent de plus en plus à l'Église ? L'abbé Jacques est l'un de ces prêtres-ouvriers, qui pense répondre à ce concept humain ; être l'un des leurs, pour les amener au Christ. Mais il se rend compte que ses camarades de travail ne répondent pas à son attente, pas plus qu'il ne répond lui-même à leur désir. Pourtant, l'abbé Jacques veut, de toutes ses forces, promouvoir les voux temporels de ses compagnons de travail. Il n'en voit la possibilité que s'il était lui-même patron, donc prêtre-patron. Après de nombreuses difficultés, il parvient à monter une usine. Il en est le bon chef, qui se dévoue pour ses ouvriers. Alors, se présentent des obstacles qui vont l'acculer à la faillite. Mais, grâce à l'intervention du père Jean, l'affaire du prêtre-patron prend un visage non seulement différent, mais inédit. Ceux qui se passionnent pour l'épanouissement de la personne humaine et la solution du problème social qui se pose actuellement, sous des formes différentes, dans toutes les nations du monde, pourront trouver - dans cet ouvrage - le levain qui s'imposera fatalement un jour aux esprits avertis.