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Prisonnier d'un « camp de rééducation », un médecin vietnamien communique au monde libre un manuscrit. Son testament. Il veut léguer son savoir à la France, elle qui lui a inculqué christianisme - « la forme supérieure du Tao » -, humanisme et rationalisme. Enfant du mariage de cette culture d'Occident et de la Connaissance chinoise, il se sent abandonné. En nous rappelant les richesses du patrimoine de sa patrie d'origine, il justifie le seul dénouement possible de ses contradictions : la symbiose de ces deux cultures. Sous forme de récit historique, cet ouvrage est une parabole sur le pouvoir et un essai sur la médecine. Trois mille ans avant notre ère, le Premier Empereur règne depuis trois cents ans. « Soigner, c'est gouverner », aussi, c'est lui qui rédigera le premier traité d'acupuncture, le Nei King. Reprenant ces vieux mythes, l'auteur nous plongera dans cette Chine légendaire où son héros, le médecin Khi Pâ, Grand Officier de l'Empereur, traque un redoutable ministre masqué qui s'empare des résultats de ses recherches pour légitimer de sanglantes répressions... Il met en relief la solitude du pouvoir, le côté kafkaïen de l'absolutisme, en même temps qu'il dresse une apologie des concepts de la médecine chinoise. En particulier, la supériorité des techniques du massage selon les méridiens de l'acupuncture est établie, ainsi que l'antériorité historique des découvertes récentes en anatomie ou dans le domaine des anesthésiants.