Un roman policier qui ne manque pas de souffle ! John se trouve à la tête d'une société de construction immobilière florissante. Il a tout pour être... > Lire la suite
Un roman policier qui ne manque pas de souffle ! John se trouve à la tête d'une société de construction immobilière florissante. Il a tout pour être heureux, une jeune et jolie femme, une fille de dix ans affectueuse et docile, une superbe villa entourée d'espaces verdoyants qui scellent un bonheur tranquille. Pourtant, toute cette plénitude va basculer par une nuit d'été. Découvrez sans plus attendre ce thriller psychologique intense !CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE- "Dans cette neuvième production, l'auteur explore, avec la précision d'un orfèvre, la mécanique complexe de l'âme humaine. Par la magie des mots, il nous révèle ses excès, mais aussi toute sa fragilité. Willy Grimmonprez n'a jamais à ce jour déçu son public, il voudrait le faire vibrer une fois encore." (Jean Louvet)A PROPOS DE L'AUTEUR Né à Haine-Saint-Pierre dans l'entité louviéroise en Hainaut, chauffeur de bus de profession au TEC de La Louvière. Auteur du témoignage Le Marginal diffusé sur Radio 21, il a publié chez le même éditeur, dans le recueil 3 Histoire Insolite, dans le recueil 4 La Traque qui a été primée par la Communauté française au concours 1993 de la "Nouvelle Etrange", dans le recueil 5 Le Solitaire. Ce texte a impressionné le jury lors du concours de la nouvelle policière, organisé en février 1992 par la R. T. B. F. Dans le recueil 6 Au Sunny Girls, dans le recueil 7 Cas de Conscience. Une nouvelle inédite, Fièvre au Corps, a été publiée en feuilleton de l'été dans la Nouvelle Gazette - Edition du Centre. EXTRAIT John voyait sa femme se cambrer de plaisir dans les bras d'un homme dont il ne pouvait distinguer les traits. Leurs corps emmêlés se contorsionnaient avec fièvre sur un lit miteux, arrachant chez Amandine de longs gémissements qu'il ne lui connaissait pas. La chambre abritant l'étreinte était sordide, des rideaux poisseux aux fenêtres laissaient filtrer une lumière grise et cela donnait à cette vision adultère une violence telle que John se réveilla en sueur, terrifié et soulagé en même temps. Amandine reposait paisiblement à ses côtés, le souffle léger, le visage à demi caché sous sa longue chevelure brune. Il mit un moment à s'ébrouer de son cauchemar, à chasser de son esprit une situation totalement improbable. Il la regarda intensément, comme s'il la découvrait sous un nouveau jour. Il tendit la main vers l'épaule nue et blanche émergeant des draps ; toutefois, envahi par un sentiment étrange, il se ravisa. Il restait imprégné de l'inimaginable, de cette scène forcenée dont il avait été le seul témoin. Qui était cet homme à la nuque luisante, capable d'enflammer sa femme jusqu'à l'orgasme ? Un détail le frappa : la pilosité exubérante de ce partenaire inconnu lui rappela quelqu'un. Il pensa tout naturellement à Mike, son chef de chantier avec qui il partageait la passion du tennis. Dimanche encore, ils s'étaient affrontés sur le cours, et après d'âpres échanges, ils s'étaient douchés comme d'habitude. Ils avaient pour règle de ne jamais parler boulot le week-end et celui qui la transgressait était redevable d'un dîner.