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Artaud Antonin - Le Pèse-Nerfs - Fragments d'un Journal d'Enfer - L'Art et la Mort : Le Pèse-Nerfs et les Fragments d'un journal en enfer poursuivent l'écriture cathartique de L'Ombilic des Limbes. Antonin Artaud souffre, provoque, questionne et met en scène son mal-être. Poétiques, égocentriques, philosophiques, ces cris de douleur qui exposent sa souffrance sont une tentative désespérée de mettre des mots, mais pas n'importe quel mots : ceux qui fassent saisir l'indicible, expliquent les subtiles complexités de l'esprit, sur ce qu'il ressent. En rupture avec la littérature conventionnelle, il écrit : « Toute l'écriture est de la cochonnerie. » « Toute la gent littéraire est cochonne », « pas d'ouvres, pas de langue, pas d'esprit, rien. Rien, sinon un beau Pèse-Nerfs. »
L'Art et la Mort se compose de textes parus, pour la plupart, dans la Revue Surréaliste. Avec fièvre, Artaud évoque les thèmes de la Mort, de la castration (Abélard) et du suicide qui en composent l'essentiel et poursuivent l'idée d'une autre perspective du corps et de l'esprit. Dans cette période proche des surréalistes, il nous propose une écriture de l'hyper-intime transcendant le « moi ».