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« Je n'ai pas arrêté de faire de la contemplation » déclarait le Père Peyriguère après une journée occupée à soigner des centaines de malades affluant de partout vers son petit dispensaire de la montagne marocaine. Car en eux, c'est Jésus qu'il soignait : « Je le vois, je le touche. » Ainsi, au long de trente années, s'est déroulée la vie de ce disciple du Père de Foucauld que tout le monde appelait « l'ermite d'El Kbab », partagée entre les soins aux malades, les travaux intellectuels, la prière de jour et de nuit. Quand il mourut le 26 avril 1959, les Berbères du Moyen Atlas marocain chantèrent inlassablement : Où vais-je aller, ô ma mère, Je suis comme un orphelin... Il est mort le marabout. C'est le malheur du pauvre. Nul ne pouvait mieux nous rendre présente cette vie que le Père Michel Lafon, disciple du Père Peyriguère, continuateur de son ouvre à El Kbab, et qui, outre sa connaissance des écrits du Père, pour la plupart inédits, nous apporte le témoignage direct de celui qui a vu et entendu.