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Ce troisième titre que publie L'atinoir de l'auteur italo-argentin disparu en 2015 représente et illustre très exactement la volonté de défendre et promouvoir les formes brèves de la narration. Etablie avec l'auteur, cette anthologie réduite, si l'on tient compte de l'ensemble de l'oeuvre, reflète fidèlement les formes et le fond de la littérature d'Antonio dal Masetto qui, tout au long de sa vie, a recherché avec l'opiniâtreté de l'artisan, l'habileté de l'artiste et la démarche de l'honnête homme, une expression de la sincérité et de la beauté.
Voici ce qu'écrit l'auteur à propos de son récit Le père : Il n'est pas facile de savoir d'où vient ce que l'on écrit, même si l'on peut parfois déceler ce qui en est le déclencheur, et qui, dans telle ou telle circonstance, que l'on se déplace dans un taxi, que l'on savoure un fruit ou que l 'on échange un regard avec une inconnue, retrouve ou découvre une expérience, un choc émotionnel, estompés dans le temps."
En cuanto a lo que se escribe no es fácil conocer el origen, aunque sí a veces es posible detectar el disparador que en una circunstancia cualquiera, viajando en un taxi, saboreando una fruta, cruzando la mirada con una desconocida, rescata o atrapa alguna experiencia, alguna sacudida emotiva diluida lejos en el tiempo. Es casi seguro que el disparador del relato que luego llamé "El padre" fue una charla con Osvaldo Soriano (tal vez debería decir: la necesidad del relato). Nos habíamos citado en un restaurante de la avenida Córdoba y hacia el final de la cena Osvaldo habló de su padre, de sus últimos años de vida.