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« Il semblerait, dit Jacques Rueff, que l'Occident s'applique à mettre en ouvre ce précepte de Lénine : "Pour détruire le régime bourgeois, il suffit de corrompre sa monnaie". » Comment admettre ce comportement de pays qui - tels les États-Unis - ont toujours lutté pour la libre entreprise et la liberté ? Aussi, ce livre s'attache-t-il avec passion à récuser une politique monétaire basée sur l' « étalon de change-or », « les droits de tirages spéciaux » et « le recyclage des capitaux exportés ». Ce sont, pour Jacques Rueff, qui demeure l'une de nos plus hautes autorités financières, des médications destinées à parer aux manifestations du mal, sans s'attaquer à ses causes, et dont la dépréciation du dollar et du sterling, et l'explosion du système monétaire, le 17 mars 1968, ont amplement démontré qu'elles étaient illusoires. Jacques Rueff dénonce ici le grand péril d'une monnaie non convertible, véritable néant habillé en monnaie. Il voit, dans la politique qui y a conduit, le péché monétaire de l'Occident, un péché contre le bon sens et contre l'esprit.