Au cours des années 1960, de nombreux mouvements de contestation ont lieu partout dans le monde. De Paris à Berlin, de Berkeley à Toronto, de New York... > Lire la suite
Au cours des années 1960, de nombreux mouvements de contestation ont lieu partout dans le monde. De Paris à Berlin, de Berkeley à Toronto, de New York à Montréal, la jeunesse étudiante est au coeur de cette remise en question sociale. Les étudiants prennent la rue et font des marches de protestation pour revendiquer leurs droits, ils organisent des sit-in, des teach-in et des grèves de la faim. Tous les moyens sont bons pour se faire entendre.
Alors que l'on pourrait penser que les mouvements étudiants nationaux fonctionnent de façon indépendante et autonome, la simultanéité des contestations, la similitude des discours revendicateurs et le recours à des moyens de pression semblables amènent Jean Lamarre à se questionner sur les liens internationaux qui ont pu exister entre ces mouvements.
Jean Lamarre est professeur titulaire au Département d'histoire du Collège militaire royal du Canada, à Kingston (Ontario). Il est spécialiste en histoire sociale nord-américaine et s'intéresse depuis plusieurs années aux mouvements sociaux des années 1960. Il a publié de nombreux ouvrages et articles scientifiques portant sur l'histoire des États-Unis et du Québec et s'intéresse particulièrement à l'histoire de la société canadienne-française.
Le mouvement étudiant québécois des années 1960 et ses relations avec le mouvement international - La dynamique Québec-Canada-Etats-Unis-France est également présent dans les rayons