L'ouvre de Hassan 1er, dans le Sous extrême, peut se résumer en une phrase : ramener les marches sud-ouest de l'Empire chérifien dans le giron économique... > Lire la suite
L'ouvre de Hassan 1er, dans le Sous extrême, peut se résumer en une phrase : ramener les marches sud-ouest de l'Empire chérifien dans le giron économique du Makhzen. Non point que ce Sud pût être considéré comme dissident, mais parce que le Sous était en train de montrer que l'allégeance politique n'impliquait pas nécessairement une soumission parfaite à ses conséquences fiscales, commerciales et financières. Or, après 1850, le Makhzen manque gravement d'argent, pour de multiples raisons. Il devient, dès lors, fort sourcilleux à l'égard du commerce extérieur et, spécialement, de celui pratiqué au Sahara.
La correspondance politique de la maison d'Iligh, jette un éclairage nouveau sur ces questions, met en relief les péripéties de l'action étatique, la montée des chefferies dans le Sous, le développement du système caïdal.
Cette documentation - inédite et originale - est une source indispensable pour l'histoire du Sous et du Sahara.