Ce livre rassemble deux textes autobiographiques du grand écrivain russe d'après-guerre. Le premier, Le Livre invisible, retrace ses aventures éditoriales... > Lire la suite
Ce livre rassemble deux textes autobiographiques du grand écrivain russe d'après-guerre. Le premier, Le Livre invisible, retrace ses aventures éditoriales dans la Russie communiste et son impossibilité d'y publier son premier livre ; le second, Le Journal invisible, fait état de la non moins impossible tentative de monter un journal russe à New-York dans le monde capitaliste.
Dans le Livre invisible, il conte le règne de la bêtise des dernières décennies poststalienniennes, dans le Journal invisible, les déboires des immigrés russes dans la métropole américaine entre une poétique des marges à la Bukowski et la grande tradition auto-ironique russe.
Sergueï Dovlatov (1941-1990) est né dans l'Est de la Russie. Journaliste dans des journaux de province, il ne sera jamais publié de son vivant en Union Soviétique, où ses écrits sont taxés d'« idéologiquement hostiles ». Il émigre aux États-Unis en 1978 (à 37 ans). Ses écrits, romans et nouvelles, des comédies autobiographiques, y sont enfin publiés, notamment dans The New Yorker. Il est aujourd'hui unanimement acclamé par la critique russe et ses récits sont très populaires en Russie.