Régulièrement le régime sollicite les suffrages populaires. Quelles qu'en soient les issues, la classe dirigeante ne se sent pas menacée : la crise... > Lire la suite
Régulièrement le régime sollicite les suffrages populaires. Quelles qu'en soient les issues, la classe dirigeante ne se sent pas menacée : la crise économique fait des mécontents, pas des révolutionnaires et peut-être même pas des opposants. Sans dissoudre l'appareil classique de coercition, le capitalisme libéral préfère des procédés moins visibles mais d'action plus profonde : la balkanisation de chacun, la dislocation sociale, la dépolitisation tranquillisante, l'infériorisation des manuels, l'exploitation des divergences d'une opposition sans projet. Ce livre ne se limite pas à exposer les mécanismes d'un capitalisme auto-entretenu, ni à déplorer la perte de l'élan des premiers socialistes. Il se veut une contribution à l'espérance révolutionnaire, une première réflexion sur les conditions de sa résurgence.