Un hymne à la vie ! Brutalement confronté à une mort possible, longtemps immobilisé et invité malgré lui à une remise en question, le narrateur... > Lire la suite
Un hymne à la vie ! Brutalement confronté à une mort possible, longtemps immobilisé et invité malgré lui à une remise en question, le narrateur plonge dans ses souvenirs, dans ses réflexions et dans son amour de la musique. Avec le soutien de l'être aimé, sans oublier leur fidèle compagnon à quatre pattes, il reconstruit progressivement un nouvel art de vivre. L'épreuve révèle de nouveaux trésors. Apprentissage de la patience, éloge de la lenteur et de la contemplation, méditation sur la beauté et sur l'amitié se déploient au rythme de la convalescence. Le temps s'étire et acquiert une texture nouvelle ; le regard s'aiguise pendant que les muscles se réveillent ; l'attention se déplace, de vieilles habitudes se perdent, alors qu'on renoue avec ses racines. Véritable hymne à la vie, en harmonie avec le renouveau de la nature au printemps, ce récit à cour ouvert touchera tous ceux et celles qui ont appris à reconnaître la saveur des petites choses dans le quotidien et le prix des êtres chers. Une lourde opération cardiaque bouleverse inopinément la vie d'un homme en pleine force de l'âge. À PROPOS DE L'AUTEUR Philippe Marchandise est diplômé en droit et en sciences économiques. Il est juriste d'entreprise et directeur des Affaires publiques d'un grand groupe industriel. Auteur de nombreuses publications scientifiques, dont l'une a été couronnée d'un prix, Le jour de l'amélanchier constitue son premier roman. EXTRAIT Avec la lettre de mission en poche, reçue des mains fripées du cardiologue, je me sentais tenu en bride, comme un chien flanqué d'une chaîne au cou. J'errais comme une âme en peine, évitant tout miroir qui eût pu me renvoyer ma sinistre image. Avec cette lettre destinée à son confrère, il suffisait de téléphoner pour prendre un rendez-vous. Cet acte, je le considérais comme un acte de bravoure, comme une démarche personnelle. À moi de gérer cette situation. Lâchement, je n'avais rien dit à Lisa, soi-disant pour ne pas l'inquiéter, mais surtout pour ne pas m'affoler. Car elle n'aurait pas manqué de m'envoyer sans atermoiement consulter les meilleurs spécialistes. De retour à la maison, je lui avais raconté que le check-up s'était déroulé normalement, que j'avais passé sans difficultés une batterie de contrôles, ce qui n'était pas faux, omettant de mentionner la recommandation expresse d'un examen additionnel à l'issue du dernier test. Mensonge par omission avec la circonstance aggravante qu'il a été commis délibérément.