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À 17 ans, Augustin Meaulnes est envoyé en pension chez les parents de François Seurel pour poursuivre ses études. Téméraire, Augustin emmène ses camarades dans le bourg après les cours et se fait surnommer « le grand Meaulnes ». Doucement, une amitié bourgeonne entre François Seurel et Augustin Meaulnes.
Une nuit lors d'une escapade, alors qu'Augustin s'est perdu loin de la maison, il découvre un château où une étrange fête se déroule. Il s'y invite, et rencontre une jeune fille dont il tombe aussitôt amoureux. La fête se termine trop vite, et il ne retient que le nom de sa belle: Yvonne de Galais.
De retour à la maison des Seurel, il est incapable de retrouver le chemin jusqu'au château - jusqu'à Yvonne.
Publié en 1913, « Le Grand Meaulnes » est l'unique roman d'Alain-Fournier. D'une plume poétique, il fait le portrait d'un adolescent au cour brisé, et dévoile une partie de sa propre vie. Le roman est sans conteste l'une des ouvres littéraire les plus traduites et les plus lues de France, et sera adapté par deux fois sur le grand écran.
Alain-Fournier, pseudonyme de Henri-Alban, (1886-1914) est né d'une famille d'instituteurs. Il passe son enfance aux côtés de son ami Jacques Rivière, futur homme de lettres. Après son service militaire, il devient chroniqueur littéraire à « Paris-Journal » en 1910. Il commence dès lors à publier quelques poèmes, sans grand succès. Alors qu'il fait la rencontre des grands écrivains de son temps, Alain-Fournier commence l'écriture de son unique roman « Le Grand Meaulnes » (1913). Il rate d'une seule voix le prix Goncourt. Lieutenant de réserve durant la Seconde Guerre mondiale, Alain Fournier est mobilisé le 2 août 1914. À seulement 28 ans, Alain Fournier, est tué au sud de Verdun, laissant derrière lui un roman inachevé « Colombe Blanchet ».