« Les deux hommes fixaient Lydia d'un air dur, sévère. Lydia chercha une aide parmi les clients, mais il n'y avait plus que des macs, des Corses,... > Lire la suite
« Les deux hommes fixaient Lydia d'un air dur, sévère. Lydia chercha une aide parmi les clients, mais il n'y avait plus que des macs, des Corses, qui la fixaient aussi durement. Elle prit peur. - C'est vrai, je les ai vues. Elles sont arrivées à pied, et Francine est montée au 38 de la rue. - Qui habite au 38 ? - Je ne sais pas. - Tu travailles à côté ! dit Jo. Accouche ! - Ben., peut-être Véro. Toussaint se leva et dit : - Jo, ramène-la ! Et toi, Lydia, tu la fermes ! Véro ouvrit sans méfiance. Toussaint poussa violemment le battant, et elle fut repoussée à l'intérieur de la chambre. - Où sont Francine et les autres putes ? - J'en sais rien, moi ! Je ne suis pas Madame Soleil ! Toussaint fit un geste et les deux hommes se bougèrent. Ils avaient des têtes à se faire peur mutuellement. Lourds, patauds, les traits grossiers. L'un d'eux lui administra une claque retentissante et aussitôt l'autre, l'écrasant de tout son poids, lui bloqua la bouche de sa main. » « Le gang des femmes » ou le combat sans merci, en plein cour de Paris, entre des filles reconverties au braquage et le milieu « mâle ». La police, le sympathique commissaire Brassard en tête, joue la main morte. Des aventures qui nous rappellent étrangement les méfaits d'un autre gang : celui des « Postiches ».