Né le 31 décembre 1948 à Paris, Patrick Cothias se retrouve en première année de Philo à la fac de Nanterre en 1968. En 1969, il se fait réformer du service militaire pour incompatibilité caractérielle et interrompt sauvagement ses études pour consacrer deux ans à faire le tour du monde en stop, avec 3 francs six sous en poche. En 1970, il vend ses premiers textes dans le Journal de Téhéran, du temps du Shah botté.
En 1972, de retour au « pays », il fait la connaissance des jeunes Régis Loisel, Serge Letendre, Max Cabane, Michel Rouge, Fabien Lacaf, etc. Il hésite encore entre la plume et le pinceau. A défaut de pouvoir s'entendre avec les « néo-anarchistes » de la jeune presse pseudo-contestataire qu'il juge trop « caca-boudin » (il a déjà donné), il publie ses premiers travaux de bd dans les revues du groupe Fleurus (Gazoline, pour Pierre Guilmard) ainsi qu'aux Editions Vaillant où il devient, sans le vouloir, le faire-valoir de Jean Richard : ce dernier étant censé raconter, en son nom propre, de courtes histoires animalières.
En 1975, toujours dans "Pif-Gadget", Cothias écrit la série Les Sandberg avec Alfonso Font. Il scénarise aussi un grand nombre d'épisodes de Sylvio le Grillon pour Philippe Luguy. Il se prête au "Journal de Mickey" pour gérer quelques aventures des neveux de Donald et de l'Oncle Picsou. Parallèlement, il fait une très courte intrusion dans "Pilote" avec son désormais grand ami Loisel, et dans "Métal Hurlant", tout seul, comme une bête.
Toujours avec Loisel, il participe aux Nocturnes et co-signe les scénarios de Norbert le Lézard, pour les éditons Kesselring. Très accessoirement, à l'occasion d'un concours, il obtient le Grand prix Nicolas Goujon du meilleur dessinateur. En 1980, il crée Masquerouge pour Juillard, qu'il vient enfin de rencontrer, puis pour Marco Venanzi. Après une collaboration avec "Okapi" (Snark Saga puis Trafic pour Philippe Sternis (Grand prix jeunesse du festival d'Angoulême 86), Force 9 pour Billon, avec la participation de Jean-Claude Forest).
Il publie chez Dargaud Orn Coeur de Chien pour Olivier Taffin. En 1981, il entre aux éditions Glénat où il multiplie les séries, notamment Les Sept Vies de l'Epervier pour Juillard, Le Vent des Dieux et Les Eaux de Mortelune pour Philippe Adamov. Dans les années 2000, il se fait plus discret dans le domaine du scénario BD, sans pour autant renier ses premières amours. Ainsi, dés 2006, chez Bamboo, il entreprend de publier Le Sceau de l'Ange avec André Le Bras.
En réalité, depuis le début du troisième millénaire Patrick Cothias s'est engagé résolument dans l'écriture à quatre mains de quelques gros romans, en collaboration avec Patrice Ordas. Ces titre voient le jour dans les gondoles des libraires, à commencer par Mortelune (2 volumes simultanés), aux Editions Anne Carrière, en novembre 2009.
Brice Goepfert a d'abord réalisé en 1978 pour Twin Cam une bande dessinée sur le premier Paris-Dakar, puis a travaillé pour Télé parade - télé junior pendant deux ans, où il a repris les personnages d'Hanna & Barbera (Mightor, Capitaine Caverne, Tout doux Dinky, Les Fous du volant, Goldorak...).
Il a ensuite réalisé des BD historiques pour les éditions Larousse. Puis, pour les éditions Atlas, il signe deux tomes sur la révolution française, et pour les éditions Lavauzelle, Les Camisards. Ensuite, en tant que directeur artistique, il travaille pendant 12 ans pour la publicité où il réalise des milliers de dessins avec un style BD pour des clients divers, dont le personnage de la marque Malabar pendant 10 ans.
Il revient dans la BD en 1994 aux éditions Glénat pour y signer 9 tomes du Fou du Roy, 3 tomes du Lys Noir en solo. Il est devenu le dessinateur de la série médiévale Les Chemins de Malefosse à partir du tome 13 et a collaboré aux projet L'Ultime Chimère de LF Bollée et Ella Mahé de Maryse et Jean-François Charles. Après Le Vin des Papes et Les Moines de Bourgogne il revient en 2020 pour La Première dégustation son troisième album dans la collection Vinifera d'Éric Corbeyran chez Glénat. Réside en Ile-de-France.