Le droit doit certainement avoir une âme. Mais il a aussi un corps. Dans le corps du droit - souvent méprisé, souvent ignoré - les symboles, l'iconologie,... > Lire la suite
Le droit doit certainement avoir une âme. Mais il a aussi un corps. Dans le corps du droit - souvent méprisé, souvent ignoré - les symboles, l'iconologie, mais aussi la relation du juridique avec les arts et l'esthétique, gagnent de nos jours de plus en plus d'importance. On redécouvre une relation entre le droit et les sens : le droit qui écoute les parties, le droit dit aveugle ou le droit bandé, le droit qui sent et pressent par l'odorat, le droit qui touche, et même un droit qui dégoûte... La présente contribution pour une philosophie symbolique du droit recueille des études sur les différents aspects de ce droit sensible et sensitif.