La mère meurt. Dès lors, le chemin du fils est tracé. Mais que de convulsions avant qu'il ne l'accepte ce chemin, si droit pourtant, et lumineux! Que... > Lire la suite
La mère meurt. Dès lors, le chemin du fils est tracé. Mais que de convulsions avant qu'il ne l'accepte ce chemin, si droit pourtant, et lumineux! Que d'heures perdues, avant l'ultime allègement, à combattre, les armes du sexe à la main! Bien sûr, on peut aussi voir Pierre Dautun de l'autre rive et comme en négatif : un étranger, un fou, un assassin. Partant, s'identifier à ses victimes : Le chat Robert, que rend insaisissable une dignité griffue héritée de la gouttière. Christophe, l'amant de rencontre au sourire qui fait mal. Georges Lacombe, le philosophe malade d'amour. Jean, trop tôt connu, trop tard reconnu. Odile enfin. Odile surtout : « Elle avait l'art inné de réparer l'irréparable : elle purifiait, par le seul fait de le respirer, l'air où son corps baignait ; par le seul poids de ses pieds sur le sol, elle redonnait matière aux choses qui se dérobaient ; elle remettait de l'ordre où règnait le chaos rien qu'en y évoluant, et rien qu'en posant sur le monde ennemi son regard transparent, elle se le conciliait. » Il y a aussi Étienne, l'absent.