Le producteur attentionné se doit de prévenir le lecteur. Car l'acheteur est un touriste. Il conduit d'une main, sifflote, le genou voisin pelote...... > Lire la suite
Le producteur attentionné se doit de prévenir le lecteur. Car l'acheteur est un touriste. Il conduit d'une main, sifflote, le genou voisin pelote... Un seul panneau oublié par le baliseur et c'est le fossé, tragédie des congés. Le prière d'insérer est ce panneau, « gaffez le traître virelo », qui évite au chaland bien des désagréments. D'avoir mal balisé, que n'ai-je entendu à propos du tome premier ! ma pauvre Écume, jamais reposée sur les galets... Tout y est passé : « balbutiements », « écriveux en langes », « rebutant », « nausée »... De quoi forcer la prudence pour ce tome II. Et prendre un solide parrain, une mâle autorité. Grangidoigne le dit, qui ne se trompe jamais : « La critique, en se cachant derrière son objet, ne révèle jamais que celui qui l'exprime ». C'est profond, un rien obscur ; c'est la belle langue du ponte. Tricotons l'adage à notre portée : la critique renseigne sur celui qui l'écrit ; pas sur ceux dont elle parle. Voilà, je crois, sur ce fielleux recueil l'amateur rencardé.