D'abord, la philosophie l'a longtemps délaissé ou abaissé. La pensée religieuse, sans doute mal comprise, lui a prêté son concours : le corps,... > Lire la suite
D'abord, la philosophie l'a longtemps délaissé ou abaissé. La pensée religieuse, sans doute mal comprise, lui a prêté son concours : le corps, source de plaisir et de péché, y était tenu alors en suspicion. Le philosophe lui a toujours opposé l'esprit. Il lui préfère « les états de conscience ». Pour lui, il lui semble plus aisé de se connaître (l'ego) que le corps. Il ne rompt pas facilement avec le mentalisme. Il abandonne volontiers le corps aux anthropologues, aux ethnologues, voire aux médecins, ou pis encore, mais afin de le diminuer un peu plus, aux anatomistes (l'aspect cadavérique).