Cest le début.
Labsence de sensations. Les inquiétudes irrationnelles. La peur que, soudain, tout sarrête.
Alors, stupéfier les joies dans... > Lire la suite
Cest le début.
Labsence de sensations. Les inquiétudes irrationnelles. La peur que, soudain, tout sarrête.
Alors, stupéfier les joies dans le sillon des lendemains incertains. Ne pas samouracher dun tubercule en formation, cest bien trop ridicule et puis, sait-on jamais, il pourrait. Mourir.
Je me sens coupable. Dun bonheur qui ne vient pas.
Je me sens coupable. Des larmes insensées alors que je devrais sourire.
Et puis, ce matin-là, jentends. Entre les quatre murs silencieux qui ne voient pas le désordre alentour, jentends. Le balbutiement de son cur.
Le Corps daprès est le récit dun enfantement, et dune lutte. Contre les injonctions, le bonheur factice, le conformisme. Au bout du chemin, pourtant, la vie. Celle quon sinventera, pied à pied, coûte que coûte.
Virginie Noar, pigiste et travailleuse sociale, a trente-cinq ans. Elle exerce notamment dans un espace de rencontre parents-enfants. Le Corps daprès est son premier roman.