Un grand classique de la chevalerie japonaise. Le « Budô shoshinshû » fut écrit alors que le Japon rentrait dans une période de paix civile.... > Lire la suite
Un grand classique de la chevalerie japonaise. Le « Budô shoshinshû » fut écrit alors que le Japon rentrait dans une période de paix civile. Il s'adressait aux jeunes samouraïs et posait le problème du sens de l'existence du guerrier en temps de paix.
Avec cet ouvrage, Daidôji Yûzan adopte le point de vue de celui qui sert, décrivant principalement les devoirs du samouraï et délaissant la vie officielle des seigneurs féodaux déjà abondamment traitée. Selon lui, le samouraï doit être un exemple pour lui-même, sa famille, ses amis et ses relations, mais également pour la société en général. En adoptant une attitude pragmatique, il parviendra à cet objectif. Tout au long de ce livre il est question d'application, de réflexion et de volonté, une démarche intellectuelle qui guide les pas du samouraï sur la Voie de l'accomplissement.
Daidôji Yûzan, (1639-1730) appartenait à une éminente famille de samouraïs. Arrivé jeune à Edo (aujourd'hui Tokyo), Yûzan étudia les sciences militaires de 1658 à 1672 auprès de deux des plus grands tacticiens de l'époque, Obata Kanegori et Hojo Ujinaga et prend conscience des problèmes rencontrés par les jeunes samouraïs. Dès lors, il s'interrogea sur l'intérêt d'appartenir à une classe dont l'existence même était remise en question dans un pays pacifié. Avant de mourir à l'âge de 92 ans, il écrivit le Budô Shoshin-shû.