Denis Robert est né en 1958 à Moyeuvre-Grande, au coeur de la vallée de l'Orne, en Lorraine. Après un diplôme d'études approfondies (DEA) de psycholinguistique, il entre en 1982 à 'Libération', où il est d'abord correspondant dans l'est de la France avant d'intégrer la rédaction, à Paris. Là, il va multiplier les enquêtes et se spécialiser dans les affaires politico-financières qui éclatent en pleine ère mitterrandienne.
En 1995, Denis Robert quitte le quotidien pour se consacrer à l'écriture : fictions, enquêtes, scénarios pour le cinéma ou la télévision.
Denis Robert est ainsi l'auteur de plusieurs romans : "Chair Mathilde" (Bernard Barrault, 1991), "Je ferai un malheur" (Fayard, 1995), "Notre héros au travail" (Fayard, 1997), "Tout va bien puisque nous sommes en vie" (Stock, 1998), "Le Bonheur" (Les Arènes, 2000), "Une ville" (Juillard, 2004), "Le Milieu du terrain" (Les Arènes, 2005), "La Domination du monde" (Juillard, 2006), "Une affaire personnelle" (Flammarion, 2008), " Dunk" (Juillard, 2009), "Vue imprenable sur la folie du monde" (Les Arènes, 2013).
Il a également écrit des essais et des enquêtes : "Pendant les « affaires », les affaires continuent" (Stock, 1996), "La Justice ou le Chaos" (Stock, 1996), "Révolte.com" (Les Arènes, 2000), "Révélation$" (Les Arènes, 2001), "La Boîte noire" (Les Arènes, 2002), "Clearstream, l'enquête" (Les Arènes-Juillard, 2006), "Au coeur de l'affaire Villemin : Mémoires d'un rat" (Hugo et compagnie, 2006), "Tout Clearstream" (Les Arènes, 2011).
Il est aussi l'auteur et le réalisateur de cinq documentaires : "Journal intime des affaires en cours" (1998), coréalisé avec Philippe Harel ; "Histoire clandestine de ma région" (2001), avec Gilles Cayatte ; "Les Dissimulateurs" (2001) ; "Le Cahier" (2001) ; "L'Affaire Clearstream racontée à un ouvrier de chez Daewoo" (2002) ; "Cavanna, même pas mort" (2015), avec Nina Robert.
Il est enfin le scénariste de "Tout va bien" (Dargaud, 2005), une bande dessinée avec Thomas Clément, et de "L'Affaire des affaires" (Dargaud ; intégrale des quatre tomes parue en 2014), avec Yan Lindingre et Laurent Astier.
Avec Franck Biancarelli ils entament, en 2015, "Le Circuit Mandelberg", adaptation de "Dunk" (Juillard, 2009), un des romans de Denis Robert.
En 2016, ils poursuivent leur collaboration avec la sortie de "Grand Est".
Il est également artiste plasticien permanent à la Galerie W (Paris). Il réalise, avec Philippe Pasquet, "Dominations" (Hugodoc, 2006), un livre de peintures.
D'abord professeur vacataire de mathématiques, Franck Biancarelli entre dans le monde de la bande dessinée avec le soutien de Christian Rossi qui lui en a appris les.
En 1997, il publie son premier album, "L'Héritier du trône", tome 1 de la série "Argyll de Maracande" (Soleil), sur un scénario de Dominique Latil.
Il travaille ensuite avec Jean-Charles Gaudin sur la série "Galfalek" (Soleil). Suit le premier tome du "Livre des destins" (Soleil), série écrite par Serge Le Tendre et dont le tome 2 sera sélectionné au festival d'Angoulême.
En 2006 et 2008, il participe, entre autres, aux collectifs "Paroles de poilus" (Soleil) et "Paroles d'étoiles" (Soleil).
Ses influences s'orientent essentiellement vers les auteurs américains, en particulier Alex Toth, Gil Kane, mais également Noel Sickles, Milton Caniff, Neal Adams, Joe Kubert et plus généralement, tous les auteurs "classiques" du comics.
Contacté au début de l'année 2011 par les éditions Dargaud et par Denis Robert (journaliste, écrivain et plasticien), Franck Biancarelli entame, en 2015, "Le Circuit Mandelberg", adaptation de "Dunk" (Juillard, 2009), un des romans de Denis Robert.
En 2016, ils poursuivent leur collaboration avec la sortie de "Grand Est".