Le narrateur, Léo Vogel, jeune rédacteur au sein d'une institution internationale, se voit confronté à la dérive puis à la disparition de son chef... > Lire la suite
Le narrateur, Léo Vogel, jeune rédacteur au sein d'une institution internationale, se voit confronté à la dérive puis à la disparition de son chef de service, un certain Charlie Mutzinger. La disparition de Mutzinger n'est pas sans lien avec une société secrète dénommée Cercle des oiseleurs. A mesure que le narrateur déchoit et dégringole dans l'institution qui l'emploie, passant d'un service à l'autre - pour terminer au sous-sol du département Archives. - il se fait aspirer par ce mystérieux Cercle des oiseleurs, et se trouve être autant le sujet d'une enquête que l'objet d'une initiation voilée. Le lecteur est peu à peu introduit à ce qui semble au cour de la préoccupation des oiseleurs : là où porte l'attention aux oiseaux, au centre de la tâche aveugle de nos sociétés contemporaines.
François Emmanuel, auteur d'une quarantaine d'ouvrages - romans, nouvelles, théâtre, poésie, parmi lesquels La Question humaine - livre ici un de ses grands romans dit « d'été » (Le tueur mélancolique, Le Sentiment du fleuve, Bleu de fuite.) où les codes de genre sont allègrement dévoyés, et où l'atmosphère discrètement fantastique, sur le ton d'un romanesque léger, toujours drôle, invite à regarder autrement le théâtre du monde.