Le cas du docteur Andrès

L'âge a rendu prudent Dany-la-p'tite-main. Un casse, même pas trop réussi, peut vous revenir dans le museau. Alors, lorsqu'on cambriole un médecin, pourquoi ne pas emporter, en prime, son répertoire et son carnet de rendez-vous ? Surtout quand on les a parcourus... Car les noms inscrits dans le carnet du Dr Andrès, radiesthésiste radié de l'Ordre des médecins, ne sont rien moins que ceux d'une académicienne, d'une chanteuse ex-yéyé, d'un assassin et de sa célèbre victime, d'un député-maire de l'opposition, d'une avocate, d'une femme sénateur chef de parti, et d'un éditeur.
Et quand il y a, en plus, trois lettres qui menacent de mort l'ex-praticien, on comprend que le ministre de l'Intérieur s'émeuve et demande à Perrin Junot, avec qui il joue au polo et qu'il a promu délégué du ministre de l'Intérieur près les fonctionnaires de polices et la gendarmerie, d'agir avec la plus grande célérité...