Le lendemain, 4 juillet, l'Assemblée décréta que dès que le péril deviendrait extrême, le Corps législatif le déclarerait lui-même, par cette... > Lire la suite
Le lendemain, 4 juillet, l'Assemblée décréta que dès que le péril deviendrait extrême, le Corps législatif le déclarerait lui-même, par cette formule solennelle : « La patrie est en danger ». Qu'à cette déclaration tous les citoyens seraient tenus de remettre aux autorités les armes par eux possédées, pour qu'il en fût fait une distribution convenable. Que tous les hommes, jeunes ou vieux, en état de servir, seraient enrôlés... Une immense acclamation de Paris entier salua le décret de l'Assemblée.