Le Cahier vert n'est pas un roman, à peine une histoire, un récit plutôt. Le récit de la vie d'un homme. « L'homme sans ombre », n'est-ce pas... > Lire la suite
Le Cahier vert n'est pas un roman, à peine une histoire, un récit plutôt. Le récit de la vie d'un homme. « L'homme sans ombre », n'est-ce pas la définition du fantôme ? Mais ici le fantôme est un être de chair et de sang que le langage habille, puis l'arbre, la fleur, les caresses de l'amour et le souvenir. À la limite, on pourrait dire : le mot, c'est lui, le blé, c'est lui, la rivière, dans le clair de lune, est le cour de sa nuit. Il est l'enfance qui se souvient.