Un jour, on se laisse engloutir par la mélancolie; un autre, on s'émeut devant les verges d'or, on prend un café avec une amie, on va chez un amant... > Lire la suite
Un jour, on se laisse engloutir par la mélancolie; un autre, on s'émeut devant les verges d'or, on prend un café avec une amie, on va chez un amant ranger sa bibliothèque.
Jouant avec les codes du poème et du microrécit, ces vignettes saisissent la singularité de moments choisis, qui s'enfilent comme les perles dépareillées d'un collier. Des relations douces-amères y affleurent : l'ex-mari encore proche, la fille bientôt adulte, les amants qu'on remercie au moment de les quitter.
Fin observateur, doué pour l'autodérision, Charles Guilbert évoque avec efficacité le drame et la joie d'exister dans un corps, ce qui tantôt nous confine et nous laisse irrémédiablement seul, tantôt nous lie intimement aux autres.