Les relations entre ville et campagne sont aujourd'hui envisagées, le plus souvent, comme une domination de l'une par l'autre. Était-ce le cas au Moyen... > Lire la suite
Les relations entre ville et campagne sont aujourd'hui envisagées, le plus souvent, comme une domination de l'une par l'autre. Était-ce le cas au Moyen Âge et à l'Époque moderne alors que 80 % à 90 % de la population vivait à la campagne et en tirait ses revenus ? Les images que la ville donne alors d'elle-même et de son plat pays suggèrent une symbiose, des relations qui s'effectuent au profit de la ville, mais aussi de la campagne. Si l'on utilise les sources écrites, peut-on conclure effectivement à une association des villes et de leurs campagnes dans une région économique intégrée ? Quels flux (d'hommes, de produits, de capitaux, de décisions) voit-on s'établir alors entre les deux ? Peut-on définir les territoires de la ville, ceux où elle exerce son influence, son attraction en matière économique et en matière démographique ? Ces aires se recoupent-elles ? La couronne nourricière est-elle la même que la zone d'appel de population, que la zone d'investissement ? Se confondent-elles avec la juridiction ? A-t-on création d'un nouveau paysage rural et périurbain lié aux besoins des citadins ? Cet ouvrage, publication d'un colloque tenu à l'Université de Perpignan Via Domitia, essaie de répondre à ces questions, à partir d'une vingtaine d'études de cas concernant pour l'essentiel l'espace méditerranéen.