C'est la rudesse des forêts et des steppes, qui a imposé leur vocation pastorale aux Mongols. Leur outillage, leur demeure, la nourriture, et le costume,... > Lire la suite
C'est la rudesse des forêts et des steppes, qui a imposé leur vocation pastorale aux Mongols. Leur outillage, leur demeure, la nourriture, et le costume, sont résolument adaptés à la vie nomade ; autant que les structures sociales, dont le clan consanguin est la base, en concurrence avec des regroupements économiques. Les liens féodaux assurent une cohérence, qui se manifeste dans les accès de fièvre de la conquête, quand la prairie - plus verte - nourrit une cavalerie d'élite. Le triomphe du Cinggis-qan, c'est celui de la mobilité et de la discipline. La « paix mongole » peut s'étendre, symbolisée par l'image célèbre de la femme au plateau d'or. Impôts, postes, papier-monnaie, s'organisent par la volonté du joyeux ivrogne Ogodei. L'Empire, encore nomade, centré sur l'ordu du Grand Qan, sera bientôt, en Perse et en Chine, sédentarisé, urbanisé, au temps doré de Qubilai. Splendeur éphémère, qui s'écroule devant la révolte des peuples soumis, mais qui laisse son apport à la pensée universelle.