Ars-en-Dombes, un petit village du Bas-Jura. Un paysage d'eaux mortes et de pâturages. Deux cent soixante âmes de paysans pauvres. C'est là, qu'en... > Lire la suite
Ars-en-Dombes, un petit village du Bas-Jura. Un paysage d'eaux mortes et de pâturages. Deux cent soixante âmes de paysans pauvres. C'est là, qu'en 1818, un jeune curé est envoyé pour tenter de ranimer la foi. Il est né le 8 mai 1786, à Dardilly, près de Lyon, et s'appelle Jean-Baptiste Vianney. Il lui faudra tout d'abord s'imposer dans un milieu hostile, avec pour seule arme l'exemple d'une vie de pureté et de piété. Mais un autre combat, bien plus rude encore, l'attend : au fil des jours, en une formidable empoignade, le Diable en personne, le « grappin » comme l'a surnommé le curé Vianney, viendra le persécuter, tenter de l'amener à douter de sa foi, à s'avouer vaincu devant la puissance des ténèbres... Jamais le « grappin » ne laissera en paix le curé d'Ars, il se manifestera de multiples façons : la nuit, dans le presbytère, les murs crient, les meubles se déplacent seuls, et viennent frapper le saint homme ; c'est encore le Diable, qui vient le tourmenter en prenant une forme de femme, ou l'agresser en prenant celle d'un chien ; c'est lui toujours, qui se cache derrière maintes manifestations insolites, dont le curé Vianney est toujours la cible... Contre un tel adversaire, le curé d'Ars ne dispose que d'un seul recours : la prière. C'est la prière, qui peu à peu le transfigure ; c'est d'elle, qu'il tire bientôt un étonnant don de clairvoyance ; c'est par elle, qu'il peut obtenir certaines guérisons miraculeuses... Mort en 1859, Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney a été canonisé en 1925 (fête le 4 août).