Biographie de Gilles Verdet
Gilles Verdet est né à Ménilmontant en 1952. Promeneur autodidacte, il a exercé plusieurs métiers parmi lesquels disquaire, marchand de bière et de whisky, photographe et dialoguiste pour la télévision. Il a publié Une arrière-saison en enfer dans la Série Noire chez Gallimard et Larmes blanches chez Buchet Chastel. La Sieste des hippocampesPhilologue, médiéviste, il a publié une trentaine d'ouvrages, romans, essais, dictionnaires...
Etudiant en philologie romane de 1974 à 1978, il participe activement, comme auteur, metteur en scène ou acteur, au Théâtre Universitaire de Liège, puis fonde une revue littéraire bimestrielle, Ouverture, qui paraît régulièrement de 1979 à 1984. Il obtient son diplôme avec un mémoire sur la Genèse des mètres gallo-romans.
Parti pour Paris en 1982 après son service militaire, il y devient pendant une douzaine d'années critique littéraire pour le Magazine littéraire, la Wallonie, la RTBF, le Tageblatt... Depuis 1995, il a renoncé à toute activité critique.
Après avoir été, pendant un an (1986-1987), responsable des collections aux éditions de la Nouvelle République de Tours, le succès de l'Histoire de la Pudeur (1986) lui permet de vivre de sa plume.
Ce livre, qui bénéficie d'une large couverture médiatique (passage chez Bernard Pivot à Apostrophes), obtient le prix Thérouanne de l'Académie Française et le prix des Jeunes talents de la Province de Liège. Il a été réédité plusieurs fois, en club et en poche, et traduit en plusieurs langues. Il a régulièrement écrit, par la suite, des essais d'histoire des mentalités parmi lesquels Histoire du mariage en Occident (Lattès, 1995), Histoire du sentiment amoureux (Flammarion, 1998), Histoire du célibat et des célibataires (Fayard, 2004), Histoire de la conquête amoureuse (Seuil, 2007)...
Son premier roman, La Faute des femmes (Les Eperonniers, 1989), est couronné en Belgique par le prix Rossel.
Parallèlement à ses livres d'histoire, il publie alors une dizaine de romans : Le dit des béguines (Denoël, 1993), Le frère à la bague (Le Rocher, 1998), L'homme-fougère (Fayard, 2004)... Il a rejoint en 1992 le groupe de romanciers de la Nouvelle Fiction, avec lequel il a publié plusieurs recueils collectifs.
Le troisième volet de son activité littéraire répond plus spécifiquement à sa formation de philologie romane : quatre dictionnaires d'allusions (Larousse), un essai sur la langue française, Voyage à travers ma langue (Belles Lettres, 2001).
Depuis 1993, il enseigne l'iconologie médiévale à l'Institut Supérieur des Carrières artistiques (ICART), à Paris.
Membre actif de la Société des Gens de Lettres, il en est secrétaire général depuis juin 2002.