Les démocraties occidentales vont-elles pouvoir continuer à offrir à tous leurs habitants des soins médicaux le plus souvent gratuits et en quantité... > Lire la suite
Les démocraties occidentales vont-elles pouvoir continuer à offrir à tous leurs habitants des soins médicaux le plus souvent gratuits et en quantité illimitée ? Va-t-on encore prétendre que la santé n'a pas de prix alors qu'elle coûte de plus en plus cher et que la sécurité sociale a été et, si rien ne change, sera en déficit en dépit de la croissance continue des ressources qui lui sont affectées ? Comment sommes-nous arrivés à cette inflation médicale ? Que peut-on attendre des découvertes scientifiques ? Une prévention efficace limitera-t-elle significativement les dépenses de santé ? Quel remède proposent les différentes théories de l'état du marxisme au libéralisme ? Ces questions seront successivement examinées pour aboutir à la conclusion qu'aucune d'entre elles n'apporte de réponse à la mesure du problème posé. La seule méthode qui reste est simple, c'est la définition a priori d'une barrière, d'une limite, d'un plafond. C'est le rationnement. Ce mot choquant, surtout quand on parle d'avenir, ne conduit pas nécessairement à des systèmes de santé injustes ou inefficaces et rend toutefois inéluctable un débat politique et éthique sur la place et le financement des systèmes de santé dans les sociétés occidentales. Comment la France, la Grande Bretagne, le Québec et les États-Unis l'aborderont-ils dans les années qui viennent ? C'est ce qui est étudié dans la première partie de cet ouvrage.