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« L'adage destructeur qui affirme que « la première génération crée l'entreprise, la deuxième la maintient et la troisième la tue » est quelque chose de remédiable si, à chaque génération, on s'astreint à former les successeurs, et s'il règne une bonne harmonie. Nous devons éclairer l'attachement viscéral d'un entrepreneur à son entreprise. Attachement qui se traduit ici par une approche sage et prévoyante des successions, par le souci de maintenir le siège des capitaux dans le territoire d'origine, par l'adoption d'un management profondément social. Quand on crée quelque chose - et les entreprises n'échappent pas à cette règle -, on génère l'attachement des fondateurs et des successeurs familiaux à une ouvre. Et cette ouvre est collective : elle concerne ceux qui l'ont fondée mais aussi tous ceux qui y travaillent ou qui y ont travaillé. Une entreprise est un bien mis à la disposition de la communauté, et au service de la solidarité avec les clients, les fournisseurs, et les collaborateurs auxquels elle fournit du travail. »