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La Rose-Christ et le lépreux - Ou Demain, la Pentecôte

  • FeniXX réédition numérique (Grassin)

  • Paru le : 01/01/1964
Le soin de trouver des paroles nuit beaucoup au mouvement du cour, a-t-on écrit à d'autres propos. Rien n'est plus vrai, peut-être, lorsqu'il s'agit,... > Lire la suite
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Le soin de trouver des paroles nuit beaucoup au mouvement du cour, a-t-on écrit à d'autres propos. Rien n'est plus vrai, peut-être, lorsqu'il s'agit, en dehors de la poésie, de parler de la poésie, de présenter des poèmes, ces témoignages, selon Baudelaire, d'une sensibilité irritée, d'une postulation des nerfs, d'une nature exilée dans l'imparfait, et qui voudrait s'emparer immédiatement, sur cette Terre-même, d'un paradis révélé.
Cherchant à remonter aux sources de la poésie pure, on a beaucoup parlé de miracle de la poésie, de mystère de la poésie, de mysticisme de la poésie. Il y a, en effet, dans toute poésie, voire la plus rationnelle, quelque chose d'ineffable, qui provient de ce qu'Henri Brémont appelait : l'action transformante et unifiante d'une réalité mystérieuse, étroitement unie à ceci ou à cela. Cet enchantement obscur, indépendant du sens, cette musique conductrice, cette incantation qui fait le poète avant les idées ou les sentiments qu'il exprime, se trouvent dans le premier recueil de Christian Moncelet : La Rose-Christ et le lépreux, mais n'en font pas, pour autant, un poète malgré lui.
Christian Moncelet sait aussi trouver, dans ceci ou dans cela, les idées ou les sentiments ; la confirmation de dons dont il est conscient et, même dans ses moments les plus heureux - et ils sont assez nombreux pour que les citer conduise à l'abus - il semble demeurer le maître de ses pouvoirs d'incantation, nourrissant son langage de cette substance émotive qui illumine les mots.

Fiche technique

  • Caractéristiques du format PDF
    • Pages : 28
    • Taille : 4 895 Ko
    • Protection num. : Digital Watermarking

À propos des auteurs

Né un 29 février, Christian Moncelet a, pour troisième prénom, Simone. Il doit cette féminisation à l'obstination d'un officier municipal, qui n'a jamais voulu traduire au masculin le prénom de sa marraine. La scène se passait à Alger, où il naquit d'un père breton très jovial, et d'une mère auvergnate dévouée, l'un et l'autre au service de Bibendum. Il vint très tôt en Auvergne, « cépanouir » près des coteaux de Chanturgue et de Gergovie.
Pour ses études secondaires, il fut pris en mains par les « frères-à-quatre-bras ». Puis, professeur de lettres, critique littéraire et dramatique, poète, humoriste et prestidigitateur, il aime faire des tours de passe-passe avec les mots. Il concocte régulièrement des livres sérieux ou loufoques (de fond et de forme). Ayant vu le jour au seul moment favorable d'une année bissextile, c'est vers 4 ans et 3/4 (en 1963), qu'il a publié son premier recueil.
À 5 ans et demi, il s'est marié, pour doubler illico le nombre de ses lecteurs. Il a obtenu le prix des Volcans-Poésie à 6 ans et demi, et s'est depuis spécialisé dans les « insolivres » exposés en France, et même dans le Liechtenstein septentrional. Il a encore mille et un tours dans son sac pour « dhivertir » le public, pendant les longues soirées où l'ennui tombe à gros flocons. Né un 29 février, Christian Moncelet a, pour troisième prénom, Simone.
Il doit cette féminisation à l'obstination d'un officier municipal, qui n'a jamais voulu traduire au masculin le prénom de sa marraine. La scène se passait à Alger, où il naquit d'un père breton très jovial, et d'une mère auvergnate dévouée, l'un et l'autre au service de Bibendum. Il vint très tôt en Auvergne, « cépanouir » près des coteaux de Chanturgue et de Gergovie. Pour ses études secondaires, il fut pris en mains par les « frères-à-quatre-bras ». Puis, professeur de lettres, critique littéraire et dramatique, poète, humoriste et prestidigitateur, il aime faire des tours de passe-passe avec les mots.
Il concocte régulièrement des livres sérieux ou loufoques (de fond et de forme). Ayant vu le jour au seul moment favorable d'une année bissextile, c'est vers 4 ans et 3/4 (en 1963), qu'il a publié son premier recueil. À 5 ans et demi, il s'est marié, pour doubler illico le nombre de ses lecteurs. Il a obtenu le prix des Volcans-Poésie à 6 ans et demi, et s'est depuis spécialisé dans les « insolivres » exposés en France, et même dans le Liechtenstein septentrional. Il a encore mille et un tours dans son sac pour « dhivertir » le public, pendant les longues soirées où l'ennui tombe à gros flocons.
Christian Moncelet et Jean Poilvet le Guenn - La Rose-Christ et le lépreux - Ou Demain, la Pentecôte.
La Rose-Christ et le lépreux. Ou Demain, ...
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