« Qu'on se rassure ! Berlioz n'était pas philosophe, et il n'aimait guère les philosophes. Probablement les a-t-il même fort peu lus. Mais il a participé... > Lire la suite
« Qu'on se rassure ! Berlioz n'était pas philosophe, et il n'aimait guère les philosophes. Probablement les a-t-il même fort peu lus. Mais il a participé activement, à travers sa critique musicale comme à travers ses propres ouvres, à tous les grands débats de son temps sur l'art en général et la musique en particulier. On le verra vite, la philosophie est partout chez lui, évidemment presque toujours de manière implicite mais néanmoins très appréciable. » Après un « Hector Berlioz ou la philosophie artiste » en deux volumes, Dominique Catteau revient à l'essentiel en captant dans ce condensé l'essence même de la pensée d'un compositeur trop souvent réduit à l'étiquette romantique. Se penchant aussi bien sur la remarquable philosophie de la musique à travers ses écrits sur celle des autres musiciens qu'à l'authentique philosophie qui se cache dans ses ouvres musicales, cet ouvrage démontre brillamment que Berlioz mérite sa place aux côtés des grands poètes et philosophes tragiques, quelque part entre Virgile et Shakespeare, Sophocle et Nietzsche.