En cette année 1974, j'ai eu l'âge de mon année de naissance. Les forts en maths en déduiront que j'ai eu 37 ans. Depuis l'an passé, il se trouve... > Lire la suite
En cette année 1974, j'ai eu l'âge de mon année de naissance. Les forts en maths en déduiront que j'ai eu 37 ans. Depuis l'an passé, il se trouve que, comme le chante Georges Brassens, je balance entre deux âges. D'où « La mi-temps ». « La mi-temps » aurait paru le 1er janvier 1974, si je n'étais pas tombé de la balançoire. J'ai donc recommencé et la voilà sous vos yeux un an après. « La mi-temps », c'est la première mi-temps de 36 ans, plus une prolongation d'un an, d'un Français comme beaucoup, qui a envie de faire le point, afin de préparer au mieux sa deuxième mi-temps, celle-ci s'achevant - comme pour tous les mortels - au coup de sifflet final. Il est question d'un ensemble de vies dans « La mi-temps » : la vie d'écolier, la vie d'apprenti, la vie professionnelle, la vie sexuelle, la vie sentimentale, la vie familiale, la vie de citoyen, la vie des loisirs. Après avoir goûté à toutes ces vies, l'auteur est bien persuadé qu'elles sont les éléments du plus bel ensemble qui soit et se nomme LA VIE. L'Homme ne consacrera jamais assez de temps à la vie : telle est ma principale croyance. Quant à mon plus cher désir, à la veille de la deuxième mi-temps, c'est de pouvoir la servir au mieux. « La mi-temps » est née d'un grand ras-le-bol. Ayant trouvé, sur le chemin, des saboteurs à la vie, qui agissent impunément, selon leurs propres lois, j'ai décidé, après dix ans de grande patience, de « cartonner », comme on dit en termes sportifs. Les trois saboteurs appartiennent à des maisons que l'on peut reconnaître. Aussi, je souligne que seuls sont visés les trois « bêtes et méchants » et que le public n'a pas à tenir rigueur aux raisons sociales qui les emploient. Au contraire, j'ai, dans ces trois maisons, tellement d'amis qui aiment la vie et leur vie professionnelle, que j'encourage le public à s'y rendre.