Sous le verre transparent d'un vaste pyramide, sous les hauts plafonds d'un palais transformé en musée, s'agite, parfois lentement, tout un peuple de... > Lire la suite
Sous le verre transparent d'un vaste pyramide, sous les hauts plafonds d'un palais transformé en musée, s'agite, parfois lentement, tout un peuple de déclassés qui font tourner la mécanique huilée du tourisme de masse, dans un silence qui n'est pas toujours résigné. Le héros qui raconte son aventure fait l'expérience de la manière dont l'ennui absolu peut être transmuté en révolte, de la façon dont, en s'accrochant aux livres et parfois aux autres, on peut survivre au vide qui engloutit tant et tant de costauds qui n'en finissent pas de s'effriter à longueur de mornes journées.
Journal qui ne dit pas son nom, La méfiance du gibier fragmente une expérience pour en exprimer autant l'horreur que la beauté, celle qui naît des moments de désespoir.
Stéphane Guyon est né de passage à Niort, en 1979. Après des études de littérature qu'il mène à Paris tout en exerçant une multitude de métiers, il publie deux romans aux éditions de la Différence (La Fausse, 2004 et Ici meurent les loups, 2015). Il enseigne désormais courageusement, pas très loin d'un beau massif montagneux. Quand on lui demande de citer des noms qu'il admire lui viennent ceux de Nathalie Quintane, Hélène Bessette, Laura Vazquez ou Valérie Mréjen.