Je n'ai jamais cru au surnaturel et cela me désespère.
Mais, du moins, ai-je une passion pour tout ce qui revêt, à première vue, un caractère... > Lire la suite
Je n'ai jamais cru au surnaturel et cela me désespère.
Mais, du moins, ai-je une passion pour tout ce qui revêt, à première vue, un caractère merveilleux, ce qui explique les raisons qui me décidèrent à partir pour Oran, il y a quelques années.
Mon oncle Jean venait de mourir, me léguant, en Algérie, son habitation, après s'être pendu dans sa chambre, une fin étonnante pour un homme aux convictions religieuses certaines.
N'étant pas disposé à me retirer là-bas, je parvenais, avec grand mal, à louer le bien à un ménage espagnol.
Et, quinze jours après, se répandait une nouvelle épouvantable. La jeune femme, son mari et la bonne avaient été retrouvés pendus chez eux.
Je ne devais plus espérer me débarrasser de ma maison désormais, et je pensai qu'il serait beaucoup plus simple de l'habiter durant le séjour que je comptais faire à Oran.
Voilà pourquoi, un beau soir de mars, je débarquai dans la curieuse cité algérienne...