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L'objet de cette étude est triple : analyser les effets que la libéralisation de la filière cacaoyère exerce sur la production et la commercialisation au Cameroun; dégager les enjeux qui interpellent toujours le secteur à l'heure actuelle; ouvrir des voies de recherche susceptibles d'être explorées dans un but de rentabilisation des performances compétitives ou d'optimisation de la filière. Dès lors, l'analyse des faits s'appuie à la fois sur les fondements théoriques de l'interventionnisme de l'État et du libéralisme économique, ainsi que sur l'analyse des données statistiques et des graphiques. Les résultats obtenus révèlent que la libéralisation de la filière cacao est souhaitée par tous (État, producteurs/paysans, vendeurs, acheteurs, exportateurs). Elle est souhaitée de tous à cause des limites et des blocages liés à une gestion administrative déficiente du secteur. Mais cette libéralisation reste encore incomplète à cause des dysfonctionnements, des carences et des difficultés qui subsistent. En réaction aux coûts et aux effets pervers en cours, des stratégies alternatives sont nécessaires. Elles consistent essentiellement en une action collective, qui exige la mise en ouvre de facteurs institutionnels, organisationnels, financiers et psychologiques du capital humain pour établir ou rétablir la confiance intra catégorielle et inter catégorielle des professionnels du cacao. Cette définition des actions communes et de mobilisation de toutes les ressources nécessaires nous conduit à repenser une nouvelle réglementation