Boubacar Boris Diop a suivi des études supérieures de philosophie, de littérature et de journalisme au Sénégal. Il intervient en tant que « visiting professor » dans différentes universités en Afrique, aux Usa, au Liban, au Canada et en Europe. Il anime par ailleurs de nombreux ateliers d'écriture, au Sénégal, au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Ancien Directeur de publication du mensuel danalyses Démocratie et du quotidien indépendant d'information générales Le Matin, il collabore aujourd'hui à de nombreuses revues (la Neue Zürcher Zeitung, Le Monde diplomatique, Internazionale).
Membre du Forum social africain, il a participé à ce titre au Forum social mondial de Porto Alegre en 2003. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment : Thiaroye terre rouge (théâtre, L'Harmattan, 1981), Les tambours de la mémoire (roman, Nathan, 1987, et L'Harmattan 1990), Le Cavalier et son ombre (roman, Stock, 1997, et Philippe Rey, 2010), Murambi, le livre des ossements (roman, Stock, 2000), Négrophobie (essai en collaboration avec Odile Tobner et François-Xavier Verschave, Les Arènes, juin 2005), Kaveena (roman, Philippe Rey, 2006), L'Afrique au-delà du miroir (essai, Philippe Rey, 2007), Les petits de la guenon (roman, traduit librement de son roman en wolof Doomi Golo par Boubacar Boris Diop lui-même, Philippe Rey, 2009).
Il a collaboré à l'ouvrage L'Afrique répond à Sarkozy. Contre le discours de Dakar, publié par nos soins en février 2008. Il a également contribué à des collectifs de nouvelles (Les chaînes de l'esclavage, Massot, 1999 ; L'Europe vue d'Afrique, Le Figuier, Bamako) et à des scénarios de films (Le prix du pardon de Mansour Sora Wade, Un amour d'enfant de Ben Diogaye Bèye).