Après les accords d'Évian signés le 20 mars 1962, la France a l'ambition de « retrouver son rang » dans le monde arabe. Trente ans plus tard, les... > Lire la suite
Après les accords d'Évian signés le 20 mars 1962, la France a l'ambition de « retrouver son rang » dans le monde arabe. Trente ans plus tard, les résultats ne sont pas à la hauteur de ses espérances. Les États arabes sont des partenaires de second rang pour la France qui a « européisé » ses relations extérieures. En dépit d'une meilleure connaissance réciproque, les images simplifiées demeurent ancrées dans l'opinion publique. La France en serait-elle réduite à l'illusion d'une « grande politique arabe » ? A-t-elle encore les moyens de mener une action d'envergure dans une Méditerranée de plus en plus conflictuelle ? Pourquoi ce décalage croissant entre le crédit dont Paris disposait et la médiocrité des résultats obtenus ? Telles sont les questions essentielles que l'on peut se poser après trente ans de « politique arabe de la France ».