« Dans La formation du génie moderne dans l'art de l'Occident il ne saurait être question, disons-le une fois de plus, ni d'études poussées de technique,... > Lire la suite
« Dans La formation du génie moderne dans l'art de l'Occident il ne saurait être question, disons-le une fois de plus, ni d'études poussées de technique, ni d'historiques complets ; mais il s'agit, en considérant la forme esthétique de l'activité humaine, de mesurer, pour chaque groupe, aux diverses époques et dans les diverses classes, la part du loisir et du jeu ; et des modalités du jeu, du contenu des oeuvres, de tirer des indications sur la psychologie de ces groupes, soit qu'ils l'expriment, soit qu'ils contribuent à la transformer. À ce point de vue, il est bien évident que la concordance, ou les divergences, ou les alternances des différents arts sont quelque chose de particulièrement significatif. Nous ne nions pas, d'ailleurs, que l'art ait ses lois internes, ses rythmes propres : mais, comme l'art est intimement lié à la vie, nous croyons que ces rythmes, quand ils sont marqués fortement, émanent eux-mêmes du psychisme collectif. [...] »Voyons donc, avec René Schneider et Gustave Cohen, comment continue à se manifester l'âme du Moyen Âge, comment s'annonce le génie moderne, - ce qui, dans ces deux siècles, est commun aux peuples de I'Europe occidentale.