Pour Jacques Ellul, l'événement de la foi se distingue radicalement du fait de croire. La croyance, sûre d'elle-même, bavarde et grégaire, fait de... > Lire la suite
Pour Jacques Ellul, l'événement de la foi se distingue radicalement du fait de croire. La croyance, sûre d'elle-même, bavarde et grégaire, fait de Dieu un objet de dévotion. La foi, elle, suppose le doute, un Dieu personnel qui parle, un cour qui écoute et qui se manifeste à travers le prochain.
Jacques Ellul interpelle les incroyants mais il critique aussi les croyants. Méfiant envers un certain angélisme ocuménique, il récuse la mode aveugle du bouddhisme en Occident et n'épargne pas certaines rigidités de l'islam. Car seule la foi épurée peut, selon lui, sauver la révélation de la religion. Une réflexion tonique et courageuse qui est aussi comme un bréviaire de l'espérance.