Au dix-huitième siècle, le Carnaval à Venise durait six mois par an et la Piazza était le premier salon d'Europe : courtisanes, tripots, excès, folies.... > Lire la suite
Au dix-huitième siècle, le Carnaval à Venise durait six mois par an et la Piazza était le premier salon d'Europe : courtisanes, tripots, excès, folies. Patriciens et menu peuple concouraient à faire de Venise un théâtre permanent. Avant la chute, quelle magnificence ! Vivaldi, Marcello, Gozzi, Casanova, les Tiepolo, Goethe, et tous les voyageurs prestigieux. Mais arriva l'année 1797 et Bonaparte mit fin à la féerie. Désormais, les morts de Venise prennent la relève et montent la garde sur la splendeur du passé. Le Carnaval est fini, commencent la nostalgie et le souvenir.
Marcel Schneider, écrivain et critique, est né en 1913 à Paris. On doit à ce spécialiste de la littérature fantastique une ouvre importante de romancier, de nouvelliste, de mémorialiste et de musicologue.