Tout s'explique, il ne s'explique rien. Simplement, la main qui écrit mesure chaque pas qui le rapproche d'une femme. La voici qui vient, ruisselante... > Lire la suite
Tout s'explique, il ne s'explique rien. Simplement, la main qui écrit mesure chaque pas qui le rapproche d'une femme. La voici qui vient, ruisselante de vinyle, mais n'empruntant au sexe que sa parure, sa lenteur. L'épaisseur du cil, le port des sandales hautes, vernies, assorties aux lèvres, sont les signes multipliés d'un événement qui peut se passer d'eux. La femme seule est l'événement de l'amour. Précédant le corps, le cliquetis des talons fait monter le cour. Elle pousse la porte, tourne la clef. Maison close, yeux ouverts. La robe s'ouvre, cédant au cour sa faim : le projet de l'ombre. P. N.