Jean Simon Castor court toujours au moins deux lièvres à la fois ; et lorsqu'il revient de la chasse il porte souvent dans sa gibecière un faisan... > Lire la suite
Jean Simon Castor court toujours au moins deux lièvres à la fois ; et lorsqu'il revient de la chasse il porte souvent dans sa gibecière un faisan auquel d'abord il n'avait pas songé. Il ne bat pas le fer pendant qu'il est chaud, car il ne tient pas à changer la forme première du fer. Il ne met la charrue ni avant, ni après les boufs. Il laisse les boufs paisibles brouter autour des charrues rouillées. L'hiver, il aime se sentir sur des charbons ardents. Quand il lave un corbeau, il n'espère pas le rendre blanc. Il chatouille le ventre des truites sans chercher à les attraper. Jamais il ne ressemble à l'ombre d'un cadran. Jamais il ne se chauffe au feu d'une maison qui brûle.