Singulière conteuse. En effet, rares sont les livres que l'on découvre distraitement et qui, dès les premières pages, vous entraînent jusqu'au dénouement... > Lire la suite
Singulière conteuse. En effet, rares sont les livres que l'on découvre distraitement et qui, dès les premières pages, vous entraînent jusqu'au dénouement sans férir. Le Monde
Adam Volladier, le faussaire de génie que Claire Wolniewicz nous présentait dans
Ubiquité est devenu un peintre reconnu. Il vit avec Rita et leur fils, Félix. Son ouvre picturale se déploie, grâce au soutien sans faille d'Émile Deltim, son fidèle galeriste.
Cette harmonie se fracasse mystérieusement lorsque meurt sa grand-mère Joséphine : notre héros perd tout désir, nul sentiment ne l'anime, pas plus son amour pour Rita et Félix que son besoin vital de peindre. Son imaginaire s'est évanoui comme vapeur dans le ciel : ne subsiste que l'indifférence d'un être déserté par son âme.
Errance. Solitude. Relations louches dans les bars. Lors de nuits de mauvais sommeil, des phénomènes étranges se manifestent : il découvre dans son atelier des tableaux qu'il ne se souvient pas avoir peints, représentant une femme, de dos, entourée de scènes explicitant les phases d'un meurtre...
Les toiles se multiplient, jusqu'au jour où il reconnaît le personnage qui sans cesse revient sous son pinceau : il s'agit de Joséphine jeune fille, telle qu'il l'a vue sur des photos anciennes...
Qui était-elle ? Qui est-il, lui ?...
Claire Wolniewicz est née en 1966. Elle partage aujourd'hui sa vie entre la ville et la campagne. Après l'écriture d'un recueil de nouvelles (Sainte Rita, Finitudes, 2003), Ubiquité est son premier roman paru.